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Éditorial

Henri IV à Matignon

Ainsi donc, il est possible de faire plier Emmanuel Macron. Qu’on y songe, pour la première fois dans l’histoire de la République, il aura suffi que le chef d’une formation politique minoritaire (36 députés, soit le 7e parti de l’Assemblée par ordre d’importance) menace de quitter le bloc du président pour que ce dernier le nomme à Matignon. Ce qui en dit long sur l’extrême [lire la suite de l'article]

Boris Vallaud, député Socialistes et apparentés et président du groupe Socialistes et apparentés à l'Assemblée nationale, le 9/12/2024 ©FranceInter
Exécutif

Emmanuel Macron veut bâtir un programme commun à tous les partis avant de désigner un Premier ministre

Dieu a-t-il parlé à Jupiter ? Il ne semble pas. Certes, les voies du seigneur sont impénétrables, mais le vicaire de l’Élysée, chanoine de Latran qui plus est, aurait pu rencontrer un signe de la providence au détour d’un pilier de Notre-Dame. C’est râpé. Du coup, notre Don Camillo propose une réunion œcuménique. Une réunion des différentes forces politiques pour échanger sur une plateforme programmatique. [lire la suite de l'article]

Emmanuel Macron, président de la République française, le 5/12/2024 ©Élysée
Élysée

Emmanuel Macron refuse une quelconque responsabilité dans le blocage du pays

On a beau connaître l’artiste, Emmanuel Macron ne cessera de nous étonner. Le président s’invite sur toutes les chaînes pour nous dire qu’il n’est en rien responsable de la confusion actuelle. Quand bien même c’est un certain Macron Emmanuel qui a dissout l’Assemblée nationale en juin dernier. Un cousin éloigné sans doute… Il est évident qu’il y a des députés au sein du groupe socialiste [lire la suite de l'article]

Michel Barnier, Premier ministre, le 4/12/2024 ©AssembléeNationale
Assemblée nationale

Motion de censure : un uppercut au foie pour la classe politique française

Le vote congédiant Michel Barnier n’avait pas commencé que déjà, à la tribune de l’Assemblée, s’esquissaient les premières recompositions. Sans doute la classe politique française avait-elle besoin de cet uppercut au foie pour esquisser une politique de compromis. Chose banale chez nos voisins allemands, espagnols ou italiens. Paradoxalement, c’est celui qui a été incapable de bâtir le dit compromis qui le résume le mieux. Ce [lire la suite de l'article]

Mathilde Panot, députée LFI et présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, le 2/12/2024 ©PurePolitique
Assemblée nationale

Michel Barnier vit sans doute ses dernières heures à Matignon

Mercredi soir, il ne sera plus Premier ministre. Sauf si le Président de la République venait à le renommer. Pourtant Michel Barnier était prêt à toutes les concessions pour conserver son poste. Espérant retenir la lame du bourreau, il s’est même engagé par écrit, avant la séance, à ne pas dérembourser les médicaments. Allant même jusqu’à préciser qu’il prenait cette mesure à la demande de [lire la suite de l'article]

Prisca Thévenot, députée EPR, le 28/11/2024 ©PurePolitique
Assemblée nationale

Censure : le Rassemblement national lance un ultimatum au gouvernement

Et Michel Barnier finit par céder. Dans le Figaro de ce jeudi après-midi, le Premier ministre annonce qu’il renonce à l’augmentation des taxes sur l’électricité. Un geste qui, espère-t-il, lui évitera de voir les députés du Rassemblement national joindre leurs voix à celles des députés du Nouveau Front Populaire pour censurer le gouvernement. Nous n’avons pas les détails de cette mesure. Nous ne savons pas [lire la suite de l'article]

Sylvain Maillard, député EPR, le 19/11/2024 ©PurePolitique
Assemblée nationale

Retraites, Mercosur : à l’Assemblée nationale, le gouvernement essuie camouflet sur camouflet

Plus les jours passent et plus ça se déglingue. Après avoir démonté le budget au point que les derniers soutiens du gouvernement ont voté contre la partie recettes, l’Assemblée nationale se prépare maintenant à régler son compte à la réforme des retraites. Hier, mercredi, en Commission des affaires sociales, les députés ont adopté la proposition de loi d’abrogation que présentera LFI lors de sa niche [lire la suite de l'article]

Éric Coquerel, député LFI et président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale, le 12/11/2024 ©PurePolitique
Assemblée nationale

L’Assemblée nationale rejette le budget dans sa version remaniée par le Nouveau Front Populaire

Dans l’histoire de la République, c’est du jamais vu. Pour la première fois, les soutiens du gouvernement ont voté contre le projet de budget. Et pour la première fois, une partie de l’opposition a voté pour le projet de loi de finances après l’avoir dûment amendé. Jamais les rédacteurs de la Constitution n’auraient pensé que ce fut possible. À commencer par Michel Debré. Après l’absence [lire la suite de l'article]

Marc Ferracci, ministre délégué chargé de l'Industrie, le 9/11/2024 ©FranceInter
Gouvernement

Plans sociaux en masse : la faillite du macronisme et de la politique de l’offre

C’est une année noire qui se profile pour l’emploi. Même Marc Ferracci, le ministre délégué chargé de l’Industrie en convient. Il y a des dossiers d’entreprises en difficulté, des annonces de fermetures de sites, il y en aura probablement dans les semaines et les mois qui viennent. Je ne vais pas donner des chiffres mais évidemment que ça va se compter en milliers d’emplois. On [lire la suite de l'article]

Jérôme Guedj, député Socialistes et apparentés, à l'Assemblée nationale le 4/11/2024 ©AssembléeNationale
Assemblée nationale

Le socle commun veut empêcher les débats sur le budget à l’Assemblée nationale

Depuis 48 heures, les regards de l’opinion se tournent vers les États-Unis. Et c’est légitime. Mais pour spectaculaire qu’elle soit, la victoire de Donald Trump ne doit pas occulter l’important débat qui se déroule à l’Assemblée nationale. Celui sur le budget. Le gouvernement et ses soutiens font tout ce qui est possible pour enliser les débats. Objectif : empêcher les députés de rester dans les [lire la suite de l'article]