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Éditorial

Henri IV à Matignon

Ainsi donc, il est possible de faire plier Emmanuel Macron. Qu’on y songe, pour la première fois dans l’histoire de la République, il aura suffi que le chef d’une formation politique minoritaire (36 députés, soit le 7e parti de l’Assemblée par ordre d’importance) menace de quitter le bloc du président pour que ce dernier le nomme à Matignon. Ce qui en dit long sur l’extrême [lire la suite de l'article]

La délégation socialiste (Boris Vallaud, Olivier Faure et Patrick Kanner) devant l'Élysée le 10/12/2024 ©PurePolitique
Exécutif

Le président de la République fait lanterner les Français sur la nomination du prochain Premier ministre

Ce ne sera pas pour ce soir. A l’évidence, Emmanuel Macron s’accorde une nuit de réflexion pour choisir son Premier ministre. Morphée lui apportera-t-il la lumière que Notre-Dame lui a refusé. Sauf incroyable retournement, le président doit trancher entre deux chevaux de retour, François Bayrou haï par la droite et Bernard Cazeneuve détesté par les trois quarts de la gauche. A moins qu’il n’appelle Roland [lire la suite de l'article]

Boris Vallaud, député Socialistes et apparentés et président du groupe Socialistes et apparentés à l'Assemblée nationale, le 9/12/2024 ©FranceInter
Exécutif

Emmanuel Macron veut bâtir un programme commun à tous les partis avant de désigner un Premier ministre

Dieu a-t-il parlé à Jupiter ? Il ne semble pas. Certes, les voies du seigneur sont impénétrables, mais le vicaire de l’Élysée, chanoine de Latran qui plus est, aurait pu rencontrer un signe de la providence au détour d’un pilier de Notre-Dame. C’est râpé. Du coup, notre Don Camillo propose une réunion œcuménique. Une réunion des différentes forces politiques pour échanger sur une plateforme programmatique. [lire la suite de l'article]

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Éditorial

Le bouffon de Notre-Dame

Même le Pape n’a pas voulu se prêter à cette opération de communication. Si l’on peut se féliciter que Notre-Dame, ce chef-d’œuvre du gothique, ait retrouvé son lustre, qui peut être dupe de l’opération de communication à laquelle se livre Emmanuel Macron ? C’est son moment. C’est sa parade. Comme s’il espérait qu’un peu de transcendance vienne habiter le vide de son être. Emmanuel Macron [lire la suite de l'article]

Emmanuel Macron, président de la République française, le 5/12/2024 ©Élysée
Élysée

Emmanuel Macron refuse une quelconque responsabilité dans le blocage du pays

On a beau connaître l’artiste, Emmanuel Macron ne cessera de nous étonner. Le président s’invite sur toutes les chaînes pour nous dire qu’il n’est en rien responsable de la confusion actuelle. Quand bien même c’est un certain Macron Emmanuel qui a dissout l’Assemblée nationale en juin dernier. Un cousin éloigné sans doute… Il est évident qu’il y a des députés au sein du groupe socialiste [lire la suite de l'article]

Michel Barnier, Premier ministre, le 4/12/2024 ©AssembléeNationale
Assemblée nationale

Motion de censure : un uppercut au foie pour la classe politique française

Le vote congédiant Michel Barnier n’avait pas commencé que déjà, à la tribune de l’Assemblée, s’esquissaient les premières recompositions. Sans doute la classe politique française avait-elle besoin de cet uppercut au foie pour esquisser une politique de compromis. Chose banale chez nos voisins allemands, espagnols ou italiens. Paradoxalement, c’est celui qui a été incapable de bâtir le dit compromis qui le résume le mieux. Ce [lire la suite de l'article]

Mathilde Panot, députée LFI et présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, le 2/12/2024 ©PurePolitique
Assemblée nationale

Michel Barnier vit sans doute ses dernières heures à Matignon

Mercredi soir, il ne sera plus Premier ministre. Sauf si le Président de la République venait à le renommer. Pourtant Michel Barnier était prêt à toutes les concessions pour conserver son poste. Espérant retenir la lame du bourreau, il s’est même engagé par écrit, avant la séance, à ne pas dérembourser les médicaments. Allant même jusqu’à préciser qu’il prenait cette mesure à la demande de [lire la suite de l'article]

Prisca Thévenot, députée EPR, le 28/11/2024 ©PurePolitique
Assemblée nationale

Censure : le Rassemblement national lance un ultimatum au gouvernement

Et Michel Barnier finit par céder. Dans le Figaro de ce jeudi après-midi, le Premier ministre annonce qu’il renonce à l’augmentation des taxes sur l’électricité. Un geste qui, espère-t-il, lui évitera de voir les députés du Rassemblement national joindre leurs voix à celles des députés du Nouveau Front Populaire pour censurer le gouvernement. Nous n’avons pas les détails de cette mesure. Nous ne savons pas [lire la suite de l'article]

Boris Vallaud, député PS et président du groupe Socialistes et apparentés à l'Assemblée nationale, le 24/11/2024 ©FranceInter
Assemblée nationale

Apologie du terrorisme, pacte avec le bloc central, future élection présidentielle… à gauche, la recomposition est imminente

En politique, identifier le moment où l’on peut être entendu est une qualité indispensable. C’est bien d’avoir des idées, encore faut-il se préoccuper de la réception de celles-ci par l’opinion. Pour le dire autrement, il faut avoir le sens du timing. A cet égard, la proposition de loi abrogeant le délit d’apologie du terrorisme déposée par le député LFI Ugo Bernalicis est l’exemple même de [lire la suite de l'article]

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Éditorial

Un mandat pour arrêter la guerre ?

Le signal est fort. Mais suffira-t-il à stopper les massacres à Gaza ? En décernant un mandat d’arrêt contre Bényamin Netanyahou et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, la Cour pénale internationale (CPI) a incontestablement changé la donne. Paria international Le Premier ministre israélien est désormais un paria aux yeux d’une partie de la communauté internationale. Autrement dit, on ne peut plus fermer les [lire la suite de l'article]