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Éditorial

Discussion budgétaire : comment trouver 55 milliards en 4 jours

Ces jours-ci, la Commission des finances a des allures de laboratoire. Laboratoire de ce qu’aurait pu être un gouvernement de compromis entre le Nouveau Front Populaire, le MoDem et le groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT). À plusieurs reprises, les députés appartenant à ces trois groupes se sont retrouvés pour voter quelque 170 amendements sur le projet de loi de finances pour 2025. Ils [lire la suite de l'article]

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Éditorial

L’agenda contrarié du Rassemblement national

C’est pour l’instant l’angle mort de la discussion budgétaire qui s’ouvre. Depuis hier soir, le Rassemblement national est comptable devant l’opinion des mesures qui seront adoptées. Lui seul, en effet, peut faire tomber le gouvernement. S’il ne le fait pas à l’issue des débats, il devra assumer la politique menée par Michel Barbier. Le peuple ou le patronat Jusqu’alors, le RN était dans la position [lire la suite de l'article]

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L’effondrement qui vient

Mardi prochain, les députés de gauche défendront leur première motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier. Le texte dénonce à la fois le refus de nommer Lucie Castets à Matignon et les mesures budgétaires « les plus austéritaires de ces vingt-cinq dernières années » que s’apprête à prendre le gouvernement. Le RN ne censurera pas Sur France 2, jeudi soir, la députée RN [lire la suite de l'article]

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La gauche a enfin trouvé comment déjouer le piège du RN sur les retraites

C’est un sacré défi que la gauche s’apprête à relever. Persuader les Français, et au premier chef les électeurs du NFP, qu’elle a raison de refuser de voter la proposition de loi du Rassemblement national abrogeant la réforme des retraites. Le NFP pris entre deux feux Le groupe lepéniste a en effet inscrit à l’ordre du jour de sa journée d’initiative parlementaire, le 31 octobre, [lire la suite de l'article]

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À droite toute !

Même le MoDem hésite à monter dans la barque. C’est dire combien le gouvernement qui se profile met le cap à droite toute. Michel Barnier n’est pas le plus blâmable dans l’histoire. Homme de droite, il compose un gouvernement de droite. Si cela choque, il ne fallait pas l’appeler à Matignon. C’est d’ailleurs ce qu’il a indiqué à Emmanuel Macron lorsqu’il lui a soumis, jeudi, [lire la suite de l'article]

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Un Premier ministre en liberté conditionnelle

Michel Barnier présente sans conteste le profil idéal pour mener à bien l’opération politique qui se déroule sous nos yeux : l’union des droites. Ultralibéral, il partage l’ADN économique de la Macronie. Partisan du tout sécuritaire, le Premier ministre est très proche des propositions du Rassemblement national en ce domaine. Enfin, adhérent des Républicains, il peut reprendre à son compte le pacte législatif de Laurent [lire la suite de l'article]

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Pourquoi je vais sur les plateaux des chaînes d’info

Horreur, Serge Faubert a été aperçu à plusieurs reprises sur les plateaux de deux chaînes info. En l’occurrence BFM et LCI. Aurait-il vendu son âme au diable ? Je caricature ici la réaction de quelques spectateurs de Pure Politique qui me reprochent, parfois en termes outranciers, d’être allé m’exprimer sur d’autres médias que Pure Politique. Invité et non chroniqueur appointé L’interpellation est toutefois légitime. Précisons [lire la suite de l'article]

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Les habits neufs de l’extrême droite

Une partie du pays a basculé dans la sidération. Jusqu’alors, la perspective de voir l’extrême droite diriger le pays apparaissait vraisemblable, mais restait lointaine. Or, en trois semaines, par le fait du chef de l’État, cette éventualité s’est rapprochée au point de devenir immédiate. Un basculement d’autant plus dérangeant qu’il s’accomplira – si Jordan Bardella va à Matignon – dans le respect des formes de [lire la suite de l'article]

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La France a rendez-vous avec son histoire

Il y a quelque chose de fascinant dans la séquence que nous traversons. En quelques jours, le macronisme s’est effondré comme un château de cartes. Qui aurait pu le prévoir ? Le régime a survécu à la crise des Gilets jaunes, à celle du Covid, aux deux mobilisations contre les réformes des retraites et aux émeutes de l’année dernière. On a connu pouvoir moins solide [lire la suite de l'article]

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Coup de gomme sur le macronisme

Ce n’est pas le moindre paradoxe de la séquence politique. S’il n’y avait eu la dissolution de l’Assemblée nationale et la perspective d’une victoire du Rassemblement national aux élections législatives, jamais la gauche n’aurait retrouvé le chemin de l’unité. Sans la décision d’Emmanuel Macron, pas de Front populaire et pas de programme commun. L’intéressé doit s’en mordre les doigts. Il avait parié sur les divisions [lire la suite de l'article]