La guerre continue au PS. Bombardé premier secrétaire délégué du parti à l’issue du dernier congrès, le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, soutient une candidature dissidente en Ariège où doit se dérouler une législative partielle le 26 mars.
Le scrutin opposera la candidate de la Nupes, la députée LFI Bénédicte Taurine, à une militante socialiste, Martine Froger. La première est soutenue par Olivier Faure, la seconde par Nicolas Mayer-Rossignol et Carole Delga, la présidente de la région Occitanie. Un gros coup de canif dans le contrat de direction collégiale conclu à l’issue du congrès de Marseille.
Ce n’est pas la seule entorse à l’actif de Nicolas Mayer-Rossignol. Alors que le PS s’est rangé derrière le programme de la Nupes sur les retraites (départ à 60 ans et taux plein à 40 annuités), le numéro deux du PS s’est fendu d’une belle tribune dans Le Monde, le 20 février, pour donner sa vision des choses. Un texte cosigné avec Anne Hidalgo et Carole Delga. Comme on se retrouve.
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