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Éditorial

La France anesthésiée

Pour une fois, on ne lui reprochera pas d’en faire trop. On irait même jusqu’à saluer sa réaction. Jeudi, Emmanuel Macron a reçu une douzaine de chefs de parti et de groupe parlementaire pour leur exposer la situation en Ukraine. Le soir, sur les réseaux sociaux, le chef de l’État s’est employé à alerter les Français. « Je sonne un peu le tocsin » a-t-il [lire la suite de l'article]

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Éditorial

Se préparer au pire pour l’empêcher

Les capitulations semblent devoir s’écrire à Munich. En 1938, l’Europe a abandonné la Tchécoslovaquie. Elle s’apprête maintenant à détourner son regard de l’Ukraine, cédant au diktat conjoint des impérialismes américain et russe.  Ce mercredi 12 février, Donald Trump a décidé avec Vladimir Poutine de lancer des négociations immédiates pour un cessez-le-feu. Court-circuitant ainsi les principaux intéressés, l’Europe et l’Ukraine, réunis le lendemain à Munich pour [lire la suite de l'article]

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Éditorial

Et revoilà l’identité nationale

Il y a quelques jours encore, on pouvait mettre sur le compte de la maladresse les propos de François Bayrou sur l’immigration. Invité de LCI, il avait évoqué un « sentiment de submersion ». Retour en 2008 Ce n’était pas une formule malheureuse. Le Premier ministre veut maintenant relancer le débat sur l’identité nationale. « Qu’est-ce que c’est qu’être Français ? Qu’est-ce que ça donne comme [lire la suite de l'article]

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Tempête sous des crânes

C’est la sempiternelle du verre à moitié vide ou à moitié plein. La commission mixte paritaire s’est donc mise d’accord sur un projet de budget. Le Parti socialiste – comme la France insoumise – a voté contre, mais ses négociateurs revendiquent plusieurs gains. Ont-ils vraiment obtenu des concessions ou se sont-ils fait rouler dans la farine ? Maigres prises de guerre Listons les prises de [lire la suite de l'article]

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L’embarrassant monsieur Retailleau

Bruno Retailleau poursuit sa campagne de communication. Ce vendredi, à Versailles, il a détaillé le contenu de la circulaire sur la régularisation des sans-papiers qu’il vient d’adresser aux préfets. Celle-ci prend le relais de la circulaire de Manuel Valls en 2012. Dorénavant un étranger qui demandera à bénéficier de l’Admission exceptionnelle au séjour (AES) devra attester d’un séjour de 7 ans sur le territoire national [lire la suite de l'article]

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Le retour des syndicats

Le Parti socialiste joue gros. S’il n’obtient pas dans les semaines à venir des gains qui justifient son choix de s’engager dans une négociation avec Matignon, alors il apparaîtra au mieux comme l’idiot utile du gouvernement, au pire comme la résurrection du hollandisme. Il est désormais tributaire de la bataille qui va se livrer dans le cadre de la conférence sociale sur le financement des [lire la suite de l'article]

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Faut-il négocier avec François Bayrou ?

Mardi 14 janvier, rien ne sera plus pareil à gauche. Soit le Parti socialiste, Les Écologistes et le Parti communiste auront conclu un accord avec Matignon sur la renégociation de la réforme des retraites, soit ils auront échoué et la France insoumise sortira vainqueur de cette tentative de compromis. Jean-Luc Mélenchon aura beau jeu de souligner la traitrise de ses partenaires et leur naïveté. Ce [lire la suite de l'article]

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Pour François Bayrou, il n’y a pas le feu au lac

Le pays n’a pas de budget. Mayotte attend sa loi spéciale. La Nouvelle-Calédonie s’enfonce dans la crise. Les plans sociaux se multiplient et les prévisions de croissance de l’économie française restent en deçà de 1%. Mais le Conseil des ministres qui s’est tenu ce vendredi matin n’avait aucun point inscrit à l’ordre du jour. De cette réunion destinée aux caméras, il n’est sorti aucune annonce [lire la suite de l'article]

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Henri IV à Matignon

Ainsi donc, il est possible de faire plier Emmanuel Macron. Qu’on y songe, pour la première fois dans l’histoire de la République, il aura suffi que le chef d’une formation politique minoritaire (36 députés, soit le 7e parti de l’Assemblée par ordre d’importance) menace de quitter le bloc du président pour que ce dernier le nomme à Matignon. Ce qui en dit long sur l’extrême [lire la suite de l'article]

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Le bouffon de Notre-Dame

Même le Pape n’a pas voulu se prêter à cette opération de communication. Si l’on peut se féliciter que Notre-Dame, ce chef-d’œuvre du gothique, ait retrouvé son lustre, qui peut être dupe de l’opération de communication à laquelle se livre Emmanuel Macron ? C’est son moment. C’est sa parade. Comme s’il espérait qu’un peu de transcendance vienne habiter le vide de son être. Emmanuel Macron [lire la suite de l'article]