En bon citoyen, aucun d’entre vous n’a manqué d’écouter les vœux de notre président bien aimé. On a de la chance, cette année, c’était court. Et sans doute avez-vous été sensibles à l’annonce d’un possible référendum. Aucune véritable surprise, puisque ce n’est que la quatrième année qu’Emmanuel Macron évoque cette possibilité.
L’espérance, la prospérité et la paix du quart de siècle qui vient dépendent de nos choix aujourd’hui. Et c’est pour cela qu’en 2025 nous continuerons de décider et je vous demanderai aussi de trancher certains de ces sujets déterminants.
Emmanuel Macron, président de la République, le 31/12/2024
Mais il y a un problème de taille : la Constitution. Celle-ci permet au président de s’opposer à un référendum, mais pas d’en prendre l’initiative. Il lui faut l’accord du gouvernement ou des deux assemblées. C’est l’article 11 de la Constitution qui le dit. Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux assemblées, publiées au Journal officiel, peut soumettre au référendum… En clair, si François Bayrou ne veut pas de référendum, il n’y aura pas de référendum. Fin de la blague du nouvel an.
Soyez le premier à commenter