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Marine Le Pen prête pour une campagne électorale

Marine Le Pen s’est rendu au salon Made in France à Paris ce samedi 12 novembre. Comme tous les ans, l’ancienne présidente du RN s’est prêté au jeu des serrages de main et des distributions de sourire. Mais le contexte politique actuel laisse le doute planer sur les réelles intentions de cet exercice de communication.

Marine Le Pen affiche un large sourire lors de ses déambulations dans les allées du salon Made in France, à la porte de Versailles, samedi 12 novembre. Un salon où Valérie Pécresse et Mathilde Panot avaient déjà précédé la présidente du groupe parlementaire RN. Arrêts à plusieurs stands. Ici elle salue le savoir-faire : « C’est de la tradition française ça hein ! » lancé au patron d’une célèbre marque de boules de pétanque. Là, elle goûte un café dans une tasse améliorant les arômes. Ou encore elle découvre la dernière invention d’un fabricant d’électro-ménager pour petits espaces.

Un air de campagne

La visite avait incontestablement des allures de campagne électorale. Les rumeurs d’une dissolution de l’Assemblée sont à nouveau lancées. Marine Le Pen y répond :

Moi je ne crois pas beaucoup à la dissolution, je ne me sens pas en campagne mais en revanche je suis une fidèle, et je suis fidèle à un certain nombre de rendez-vous, et celui-là en fait partie. Maintenant, convaincre tous les jours, c’est le rôle évidemment des députés, c’est le rôle du mouvement.

Dans le Journal du dimanche daté du 13 novembre, Marine Le Pen précisait ses intentions. Elle annonce qu’elle ne veut pas devenir Première ministre, une nouvelle qui réjouira incontestablement tous ses adversaires. Mais la lecture de l’entretien les fera rapidement déchanter. La figure du RN affiche clairement son ambition, « celle d’être présidente de la République. Et ça ne passe pas par la case Matignon. Il y a assez de talents au RN pour remplir ce rôle. »

Enfin, dans ce même entretien, la présidente du groupe parlementaire RN annonce que celui-ci ne votera pas la proposition de loi du groupe LFI portant le SMIC à 1 600 euros. Une proposition qui doit être présentée au cours de la niche parlementaire du 24 novembre. Si d’aucuns avaient encore des illusions sur le discours social du RN, ils seront ainsi fixés.

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